Hommage
L’Artisanat vient de perdre une de ses figures emblématiques, en la personne de Madame Françoise POUJAL.
Après 20 années passées dans le corps préfectoral, un passage à la Commission Européenne, Françoise a rejoint en 1995 le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, pour prendre la direction de la Chambre de Métiers du Gers. Elle y restera 20 ans avant de passer le relais à Alexis PHAM en 2017.
A son arrivée dans le Gers, elle a dû relever plusieurs défis, dont celui de redresser l’institution qui était mal en point, développer l’apprentissage, et défendre les intérêts des entreprises artisanales du département.
Certaines barrières paraissaient infranchissables. De par son énergie, sa volonté, sa détermination sans faille, son niveau d’exigence, Françoise a su franchir tous les obstacles, avec l’aide des 3 présidents, Roger LAGRANGE, Christian OLIE, Guy SORBADERE, qu’elle a accompagnés durant ces 20 années, et de son équipe qu’elle a construite et mobilisée.
Ses qualités professionnelles n’auraient pas été suffisantes pour réussir, sans de profondes qualités humaines basées sur des principes et des valeurs de loyauté, d’intégrité, d’exemplarité, d’humanisme. Elle ne les a jamais reniées ni trahies. Toujours guidée par l’intérêt général, elle savait défendre ses convictions jusqu’au bout, à tous les niveaux.
Françoise avait l’envergure d’une personnalité d’Etat. C’est légitimement, avec fierté et émotion qu’elle reçoit en 2014, de la main du président de Région Martin MALVY, les insignes de Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur, entourée de sa famille si chère à son cœur.
Elle n’aura jamais laissé indifférent ceux qui ont pu la croiser et restera un repère pour beaucoup d’entre nous.
Elle nous laisse un héritage inestimable, notamment le site de PAVIE construit en 2006, qui héberge les bureaux de la Chambre de Métiers, ainsi que son magnifique CFA, l’Ecole Des Métiers du Gers, dirigé à l’époque par Bernard VILOTTE. Des milliers d’apprentis y ont été formés depuis.
C’est un honneur et une obligation pour nous, de poursuivre le chemin tracé par Françoise, nous lui devons tant.
Merci Françoise.
